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Une nouvelle vie à Washington

11 septembre 2012

De Yellowstone à Grand Teton, le choc des paysages

53760 miles environ séparent le Parc de Yellowstone de Jackson la « capitale »  du parc des Grand Teton et à chaque virage c’est le choc des images.

Si Yellowstone est surtout visité pour ses animaux en liberté, Grand Téton l’est avant tout pour ces paysages. Ont est là dans le domaine de la haute montagne et les « fondus » d’escalade s’en donnent à cœur joie.  Là aussi, les lacs sont dominés par des sommets impressionnants.

 

525Il faut, au début ou à la fin de la journée, lorsque la lumière est pure et sans brume parcourir la Mormon row : 6 ou 7 miles d’une mauvaise route non bitumée, mais qui passe devant de vieilles granges construites par les pionniers à la fin du 19ème siècle. Elles racontent toute la rudesse de la vie dans cette contrée où d’ailleurs les ranchs n’ont tenu que quelques dizaines d’années, les hivers trop rudes ne leur permettant pas de prospérer.

 

 

 

 

 

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5 septembre 2012

Yellowstone, là où on entend la terre respirer

434Si le parc de Yellowstone est connu pour ses réserves d’animaux, il ne l’est pas moins pour ses aspects géologiques.

En effet, dans sa partie ouest, on ne compte plus les geysers et les bassins d’eau chaude et fumante.

Littéralement la terre respire, fume et gronde. On la sent vraiment respirer. Les geysers s’élèvent à des fréquences plus ou moins régulières, la palme de la régularité revenant à Old Faithful qui jaillit toutes les heures (avec une marge de + ou – 10 minutes).

475Les bassins d’eau chaude forment des piscines à l’étrange couleur bleu avec une bordure plus ou moins orange suivant leur degré d’acidité et la présence plus ou moins importante de bactérie. Tout cela donne un paysage inattendu, un peu inquiétant parfois….

Et quelque soit l’endroit où se pose le regard s’élèvent des fumerolles….

A l’échelle de la terre, la dernière éruption volcanique est récente et cela se voit. L’évolution géologique du terrain est constante et parfois, un mini séisme fait apparaître un nouveau trou.

De nombreux scientifiques sont au chevet des bassins, espérant qu’une nouvelle poussée ne recouvre pas un tiers du pays de cendres brûlantes.

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3 septembre 2012

Yellostone, le Paradis des animaux

330Non seulement le Parc offre des paysages à couper le souffle, mais il représente un véritable paradis pour tous les animaux.

Un petit peu d’histoire tout d’abord. Le parc a été créé par le 2ème président des Etats-Unis, Ulysse Grant en 1872, soit seulement quelques années après la guerre de Sécession.

En 1902 et en dépit d’une loi les protégeant, il ne reste plus que quelques têtes de bisons dans le parc, et ils ont totalement disparus du reste du pays. Il faudra de nombreux efforts pour éviter leur extinction totale. On en compte aujourd’hui près de 600.Les loups de leur côté seront également chassés et il faudra attendre 1995 pour voir arriver 14 loups gris du Canada. Ils sont aujourd’hui un peu plus de 200.

317De nos jours, tous les grands animaux nord-américains vivent en toute tranquillité dans le parc. Les cerfs, les caribous, les wapitis, les ours noirs, les grizzlys,les loups, les coyotes et bien sûr les bisons.

Il faut voir les troupeaux tranquilles dans la Lamar Valley. On a l’impression qu’ils sont conscients d’être intouchables…au point que quelques fois, ils en prennent à leur aise.  Lorsqu’ils décident de changer de pâture et de traverser la route, la seule solution consiste à couper le moteur et à attendre tranquillement. Mais ils sont tellement majestueux et puis on vient là pour les voir en liberté, alors…..

Ici, se ne sont pas les vaches qui regardent passer les voitures, mais les caribous.

Et lorsque votre comité d’accueil est un grizzly…..

341Quant aux paysages… Des vallées entre les montagnes au Grand Canyon de la Yellowstone river, tout est beau. Et même si les touristes sont nombreux, tous sont totalement respectueux du lieu, conscients d’être dans un endroit privilégié.

30 août 2012

Au pays de Buffalo Bill

Après 3 jours passés à explorer les coins et recoins du Parc national des Montagnes rocheuses, cap sur le parc mythique : Yellowstone.

172Seulement entre les Rockies et Yellowstone il a à peu près 1000 kilomètres, donc décision est prise de faire la route en deux étapes.Après un dernier col, nous disons au revoir aux montagnes et commençons à aborder les grandes plaines du Wyoming.

Et c’est là que le choc de l’Ouest commence !

Des routes qui s’étirent à perte de vue avec de chaque côté les clôtures des ranchs ou mieux encore dans les secteurs « d’open range », des panneaux « Danger, troupeaux sur la route ».

Une voiture croisée de temps en temps et parfois une intersection qui regroupe une station essence, un motel, une auberge et trois maisons perdues au milieu de nul part.

Après avoir roulé une matinée entière dans ce décor, nous arrivons dans la petite ville de Saratoga et là encore le choc. Elle semble176 tout droit sortie d’un western avec son unique rue et les porches en bois des magasins. Nous en traverserons comme ça des dizaines !

Une autre petite ville nous offrira en fin de journée  un hébergement pour la nuit.

En repartant le lendemain matin, nous comptons bien arriver aux portes du Yellowstone dans l’après-midi.

Mais là, coup de cœur. Nous arrivons à Coddy en fin de matinée et Coddy c’est….la ville de Buffalo Bill. Là encore une rue principale bordée de maisons en bois, mais surtout un incroyable musée de l’Ouest américain possédant une collection d’armes extraordinaires, des collections relatives à la vie des indiens incomparables, une section présentant le Yellowstone avec une scénographie étonnante et bien sur une autre racontant la vie et l’œuvre du Grand Homme. Bref nous y passerons la journée.

Pour la première fois, nous verrons l’affiche « Déposez vos armes à l’entrée » sur la porte du musée. Ce ne sera pas la dernière !

229Et pour couronner le tout en fin de soirée, un rodéo, un vrai, pas un rodéo d’opérette, non, un rodéo avec des cavaliers qui se relèvent un boitant et des notateurs qui scrutent leurs performances, avec en ouverture l’hymne américain repris à l’unisson par toute l’assistance débout, la main sur le cœur.

Voilà qui valait bien de faire une halte imprévue.

29 août 2012

Le lac perdu

104Le Parc national des montagnes rocheuses restera pour moi la région des lacs lovés dans un écrin de montagnes couvertes de forêts.

Des lacs, il y en a partout, des grands, des petits, des naturels, des retenues de barrages…aménagés, sauvages, facilement accessibles, bases de loisirs et d’observation de la faune ou complètement cachés….

D’ailleurs, le tour d’un de ces lacs a été notre première vraie ballade.

Mais j’avoue avoir un faible pour « The lost lake »,  le lac perdu. Il faut dire que pour être perdu, il l’est vraiment.

Pour commencer, 35 miles en voiture sur une petite route de montagne pour trouver l’embranchement avec une piste en terre battue. A partir de là, 12 miles au milieu de la forêt sur une piste cahotante, boueuse (il avait plu la veille), et très mal balisée. Enfin, à partir d’une aire de stationnement des plus sommaires, une heure de marche.

154Mais là, le bonheur de traverser des prairies, sauter au-dessus de petits cours d’eau, écouter les oiseaux et pour finir, grimper par un chemin de chèvres au milieu des pins pour découvrir un vrai miroir tranquille.

Autant dire que compte tenu de son éloignement, nous n’avons pas croisé beaucoup de monde sur le chemin.

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28 août 2012

En route vers l'Ouest

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Pour beaucoup de gens, dont nous faisons partie sans honte, les images de l’Amérique que nous avons en tête se partagent entre les grattes-ciel et les cowboys.

Cette année, pour les vacances nous avons donc décidé d’aller voir  les grands espaces mythiques du pays, à commencer par les célèbres parcs nationaux.

Après avoir passé des heures et des jours sur une carte, décision a été prise, direction Denver dans le Colorado, la porte du Parc national des Montagnes rocheuses.

Denver, la fin de la grande plaine complètement pelée en cette année de sécheresse et au loin les montagnes. Et plus on s’approche, plus on se met à la place des pionniers qui un jour ont décidé de franchir cette barrière, sans carte pour trouver les cols et avec toute leur fortune dans des chariots. Il leur a fallu effectivement bien du courage. Car, près d’un siècle et demi plus tard, avec une voiture 4x4 confortable, c’est encore impressionnant.

A un peu plus de trois heures de vol de DC, on se retrouve dans la nature à l’état pur, avec les montagnes qui se détachent sur le ciel bleu et les lacs perdus. Ici commence le territoire des grands animaux (cerfs, caribous, ours…..) et on pense aussi aux tribus indiennes qui ont été chassées de leurs terres ancestrales. Des routes portent le nom de chefs indiens qui ont tentés de résister et des panneaux marquent leurs tribulations. Est-ce une sorte de culpabilisation, mais il semble que les américains d’aujourd’hui essayent de leur rendre hommage.

126En tout cas, en l’espace d’une journée et avec la rencontre de nos premiers animaux en liberté, nous sommes prêts pour la conquête de l’Ouest !

 

18 octobre 2011

Les Indignés occupent Washington

003Parti d’Espagne, le mouvement se propage à travers le monde.Sa première manifestation aux USA a été la l’initiative « Occupy Wall Street » à New-York. Le mouvement s’étend maintenant dans de nombreuses villes du pays, y compris la sereine et assez rigide Washington. En fait, deux squares sont aujourd’hui envahis par les tentes des « protesters ».

A l’entrée du premier, une pancarte Occupy DC. De jours en jours, les tentes sont de plus en plus nombreuses, mais tout cela dans un calme parfait. Sur le second, les revendications qui s’expriment sont diverses. Bien sûr le rejet de l’hyper capitalisme, mais également de nombreuses pancartes demandant le retrait des troupes en Irak ou en Afghanistan.

Contraste saisissant la semaine dernière. Alors que les protestataires essayaient d’attirer l’attention des promeneurs du dimanche, ces derniers étaient davantage attirés par les stands des chefs cuisiniers locaux qui avaient organisés une immense manifestation de dégustation à côté de l’emplacement occupé.

 

30 août 2011

Médias américains : dramatisation d'abord !

Le tremblement de terre qui a frappé Washington et « l’ouragan Irène » sont des exemples parfaits du monde des médias américains toujours dans l’excessif.039

Prenons le tremblement de terre tout d’abord.  Pour notre part, nous étions encore en vacances à Québec city lorsque nous avons appris la nouvelle. Franchement, vu le ton mélodramatique des présentateurs, avec mise en place d’une salle de crise sur CNN, nous étions un peu inquiets et les 2 derniers jours de nos vacances ont été un peu gâchés. De toute manière on ne pouvait rien faire et on aurait pu rien faire non plus en étant sur place. Mais bon, c’est avec un peu d’angoisse qu’on a mis la clé dans la serrure…..pour trouver sur le parquet une carte postale à l’origine simplement posée sur une étagère et un livre ! 

Et tout cela en attendant Irène. Là, franchement on a battu des records dans le « je joue à me faire peur ».

CNN annonçait la fin du monde et l’anéantissement de New York pour les jours à venir.

Le vendredi matin, un message téléphonique de la compagnie d’électricité demandait à ce qu’on se prépare à de très importantes coupures de courant.

Imaginez notre perplexité en nous informant directement sur les sites météo des aéroports de Washington qui de leur côté annonçaient des vents à …..40 km/h, avec des rafales à 80 km/h au plus fort de la tempête, effectivement avec de très fortes pluies. Mais compte tenu de la configuration géographique de DC tout en petites collines, là encore, pas d’angoisse. A part une sur-côte du Potomac (mais il n’y a pas d’habitation directement sur les rives) rien de grave à attendre.

Et c’est bien ce qui s’est produit. D’ailleurs les deux aéroports n’ont pas été fermés, ni le métro d’ailleurs.

Alors aujourd’hui, les médias, CNN en tête, accusent les météorologues. Mais, ils ne sont pas en cause ! Leurs prévisions étaient exactes et ils n’ont pas arrêté de rétrograder Irène. C’est l’exploitation médiatique dramatique qui en a été faite qui pose questions. Arrêtez, faîtes du journalisme et non pas du sensationnel.

Et pendant ce temps là, la bataille de Tripoli faisait rage !

 

15 juillet 2011

Washington aime la musique

De loin, on imagine Washington comme une ville très sage, sérieuse, voire un peu austère où les gens travaillent comme des malades.

C’est un peu vrai l’hiver. Mais dès que le printemps arrive, c’est 021musique à tous les coins de rues. Dans les établissements spécialisés de U street ou d’Adam’s Morgan qui comptent un nombre impressionnant de « boites de jazz » et autres styles de musique, mais également en plein air.

Les différents secteurs de la ville (Golden Triangle, Federal Triangle….) organisent dans la semaine à tour de rôle des concerts dans les squares et les jardins. Ils se situent  assez souvent à l’heure de la sortie des bureaux et créent un joyeux rassemblement qui mélangent les jeunes cadres en costumes avec les étudiants eu jeans et les familles avec les bébés en poussettes. Comme les américains ont la fâcheuse manie de manger n’importe quoi à n’importe quelle heure, c’est également souvent l’occasion d’un pique-nique improvisé. Et chacun de sortir soit de son sac, soit de sa mallette ordinateur la couverture qui ne quitte jamais tout bon Washingtonien qui profite, dès qu’il le peut, des coins d’herbes ombragés qui parsèment la ville.

Et c’est comme ça qu’un soir, le Jardin des Sculptures s’est transformé en une place de la La Havane, au son d’un orchestre déchaîné qui a entraîné dans la danse des vieux cubains sur leur 31 !

15 juin 2011

Découverte du sytème de santé

023Hier, première rencontre avec le système de santé américain.

Mon petit cœur, fatigué avant l’âge, nécessite d’être un peu aidé et, malheureusement, je dois avoir un traitement en continue. Donc, précautions d’usage avant de partir, visite complète chez mon médecin en France et une cargaison de médicaments pour six mois.

Cela évite de se précipiter chez le premier médecin venu dans un pays qu’on ne connaît pas et puis en arrivant franchement, on a d’autres chats à fouetter.

Première étape, trouver un médecin. Et j’avoue que bien que mon anglais soit des plus acceptable, je préfère discuter de certains sujets en français. Donc un médecin francophone s’impose. Visite sur le site du consulat pour prendre connaissance de la liste des médecins recommandés. Sur Washington centre-ville, uniquement des spy de tous poils, psychologues, psychiatres, pédopsychiatres, à croire que les expats ont du mal à supporter la vie locale !

Heureusement, le cabinet du médecin conseil du consulat, français se situe à Bedhesta, donc à 20 minutes en métro.

Rendez-vous pris du jour au lendemain. C’est déjà un bon point.

Au fait, les médecins ne font pas de visites à domicile. Donc à moins d’être mourrant, il faut se traîner jusqu’au cabinet.

Bon feeling, donc pas de problème de ce côté là. A l’exception du tutoiement de rigueur dès le départ, du style « on se serre les coudes entre expats ».

Le problème, ajuster mon traitement aux médicaments américains. Il existe donc des différences notoires. Mais là encore, pas de problème, si ce n’est que je ressors avec une ordonnance avec 4 prescriptions au lieu de trois. Donc un petit conseil, si vous suivez un traitement à long terme, renseignez-vous avant de partir sur la possibilité de trouver les médicaments sur place. Sinon, la seule solution est effectivement de passer par le médecin du consulat qui peut prescrire pour la France et ensuite se faire envoyer les médicaments. C’est un long, il faut donc ne pas s’y prendre au dernier moment.

Etape suivante, le paiement de la consultation. Et là aïe ! on sait bien que les frais médicaux sont élevés, mais 115 dollars pour une visite, c’est un peu cher, non ? Heureusement la secrétaire accepte les cartes de paiement.

Ensuite, cap sur la pharmacie. Et là, étonnement ! Les médicaments ne sont pas conditionnés. Il faut donc que le pharmacien  prenne les pilules dans une énorme boite, les compte, en les conditionne. On a donc largement le temps d’aller faire ses courses, boire un café…. entre le moment où on dépose l’ordonnance et celui où la commande est prête. Là encore, merci la carte bancaire. En fait, le prix de mon traitement pour six mois est environ un tiers plus cher qu’en France. Donc, avant de partir, bien prendre en compte toutes ces questions d’assurance santé pour être sûr d’être remboursé correctement. Nous, nous avons la chance d’être affiliés au centre SS et à la mutuelle du ministère des Affaires Etrangères qui couvre correctement tous les pays, dont les Etats-Unis. Sinon, les coûts des mutuelles privées pour une couverture US sont très élevés.

Un bon point malgré tout le « refill », soit le renouvellement. Pas besoin de retourner chez le médecin pour un renouvellement d’ordonnance. Il suffit qu’il indique le nombre de fois où le traitement peut être renouvelé sans visite et le pharmacien le fait automatiquement.

Ouf, 115 dollars d’économisés !

 

Au fait, il a fière allure non, mon bicker devant le Capitole pour Mémorial Day !

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